Mon exposé de technologie parle des fusils de chasse anciens et modernes.

 

1. Le fonctionnement des anciens fusils:

_ Les anciens fusils étaient équipés d’une batterie, qui comportait pour chaque canon:

_ le chien percuteur,

_ le ressort du chien,

_ l’armeur de chien qui sert à armer le chien lorsqu’on ouvre le fusil,

_ la gâchette qui maintient le chien armé,

_ la détente, qui en appuyant sur la gâchette, libère le chien.

Il fallait ouvrir le fusil, mettre des cartouches en cartons et puis le refermer. Il fallait ensuite armer le chien percuteur grâce à l’armeur de chien et au ressort de chien. Une gâchette maintenait le chien armé et dès que l’on appuyait sur la détente, elle libérait le chien percuteur, qui tapait sur l’amorce de la cartouche. Le percuteur tapait sur l’amorce de la cartouche et une étincelle se produit. Cette étincelle faisait enflammer la poudre, qui faisait partir les plombs ou les chevrotines. Beaucoup d'accidents s'étaient produits car les personnes faisaient leurs cartouches eux-même (la poudre n'était pas adapté à la charge). Après que le coup soit partit, il fallait ouvrir le fusil pour sortir les cartouches, qui se coincée parfois dans le canons à cause de l’humidité.

La sangle, qui nous permettait de porter le fusil sur l’épaule, rentrait dans la crosse grâce à un enrouleur quand le chasseur ne portait pas son fusil sur l’épaule.

Le fût était en fer. Il servait à ouvrir le fusil pour le charger et le décharger. Grâce à ce fût, on pouvait démonter le fusil sans outils.

_ Certains fusils étaient électriques. L’amorce était remplacée par une étincelle. Le courant était fourni par une pile de poche placée dans la crosse.

2. Le fonctionnement des fusils modernes:

_ Il faut ouvrir le fusil, introduire des cartouches dans le ou les canons de calibres 12, 16 ou 20 et le refermer.

_ Si on marche dans un bois ou dans des vignes, on peut mettre la sécurité qui se trouve au-dessus de la poignée de crosse. Elle bloque le pivotement des détentes mais n’empêche pas la gâchette de s’échapper à la suite d’un choc si le cran de retenue est usé ou ajusté trop court.

_ Quand on doit tirer sur le gibier, on enlève la sécurité et on appuie la crosse contre son épaule (= épauler) et on vise grâce au viseur qui est au bout des canons. On appuie sur la ou les détentes, qui sont accrochées au(x) percuteur(s). Le percuteur tape sur l’amorce, qui doit être adaptée à la poudre et à la charge de la cartouche et créé une étincelle. Cette étincelle fait enflammer la poudre, qui fera partir les plombs ou la balle.

_ Après que le coup soit partit, on ouvre le fusil et les cartouches sortent des canons grâce aux extracteurs. Les extracteurs font sortir les cartouches grâce à un mouvement qui leur est imprimé par l’ouverture du fusil. Sinon on retire les cartouches des canons avec les doigts.

_ Sur les fusils semi-automatiques ou automatiques, la cartouche est éjectée par un éjecteur. L’éjecteur est commandé par un ressort puissant qui chasse la cartouche hors des canons et une autre cartouche est prise dans une réserve placée sous le canon dans le retour de l’éjecteur.

La pression du doigt sur la queue de détente (1) fait pivoter la détente (2) sur son axe. La partie avant de la détente appuie alors sur la gâchette (3), laquelle, en fin de course, libère le chien (4). Ce dernier, par l’effet d’un ressort en V fait saillir (en 5) le percuteur qui frappe violemment l’amorce de la cartouche. Un cran de sûreté (6) peur empêcher la détente de pivoter. La ou les queues de détente sont protégées par un pontet (7).

 

 

 

3. Évolution des fusils de chasse:

_ Les chasseurs ont commencés à chasser avec des fusils à silex, des fusils à chargement par gueule (la poudre noire était versée, tassée et ensuite la balle était introduite dans le canon. ), des fusils à répétition manuelle (le rechargement est effectué par une action manuelle sur une commande quelconque), des fusils juxtaposés avec des platines à chiens, des fusils électriques et avec des fusils à pompe.

_ Maintenant, les chasseurs chassent avec des fusils juxtaposés, des fusils à répétition semi-automatique ou automatique, des fusils superposés, des fusils à levier et avec des express-drilling (2 canons avec des cartouches et 1 canon à balle de carabine).

_ Demain, les fusils seront à rayons laser et à munitions invisibles et infinies. Les fusils seront tout en fer avec les munitions incarnées à l’intérieur.

4. Les cartouches:

_ Avant les cartouches étaient récupérer par les chasseurs pour être rechargée par-eux même. Il fallait un sertisseur, des plombs, de la poudre, des amorces, une chargette, un recalibreur/désamorceur, des bourres et des douilles en carton.

_ Maintenant les cartouches sont fabriquées en série dans des usines à cause de la sécurité. Elle se compose d’un étui (1) avec un culot (2), d’une amorce (3), d’une charge de poudre (4), d’une bourre (5), de grenaille de plomb (6) ou d’une balle et d’une fermeture (7).

_ Le culot est en laiton ou en acier laitonné. Il a un bourrelet qui maintient la cartouche à l’entrée du canon et en permet l’extraction. Il a aussi l’amorce, en haut, au centre pour que le percuteur puisse taper dessus. L’amorce, qui doit être adaptée à la poudre et à la charge de la cartouche, contient un peu de fulminate de mercure ou de tricinate de plomb qui explose sous l’effet du choc produit par le percuteur et met ainsi le feu à la poudre. La poudre enflammée fait partir la bourre contenant des plombs de même diamètre, des chevrotines ou une balle. Le sertissage sert à refermer la cartouche, en mettant une rondelle de carton, de liège ou de celluloïd en haut de la cartouche. L’étui de la cartouche est en plastique. Il ferme la cartouche entièrement, à partir du culot jusqu’au sertissage.

 
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